jeudi 11 novembre 2010

PIC et Paroi Nantes

Il y a un an et demi, se tournait la dernière page de l'aventure Roc en Stock. 7 années passées au coeur de l'escalade nantaise; 7 années de rencontres et de partage.
Désormais les instants pénibles ont laissé la place aux souvenirs heureux: Roc en Stock Nantes était avant tout un lieu social, ou les grimpeurs pouvaient se retrouver et partager avec comme seul prétexte, leurs intérêts commun pour l'escalade. Mon objectif était, autant de faire découvrir la beauté de cette activité que de permettre à tous de se découvrir l'âme d'un grimpeur.
Un an et demi plus tard, je suis heureux de voir que lorsque je passe devant, la lumière illumine toujours le bâtiment. Furtivement je jette un regard vers la lumière, sans toujours oser pousser la porte. J'aperçois alors les yeux de la foule, tous orientés vers le sommet du mur, où, un grimpeur lance ses dernières forces afin d'atteindre l'ultime prise de sa voie. Je suis, à ce moment très précis, encore capable de ressentir l'ensemble des émotions de cette époque révolue, lorsqu'à la nuit tombée, les gamelles de lumières enflammaient l'arène et les cris d'encouragements poussaient ces danseurs verticaux à s'élever jusqu'au sommet.
Rien ne semble avoir changé... Pas si sur!!
Dès la rentrée 2009, Florent Moutault relevait le défi de reprendre les reines de la salle de Nantes. Après un gros lifting et armé d'une motivation sans faille, le nouveau maître des lieux a redressé la barre du navire Roc en Stock parti à la dérive.
PIC et Paroi prenait dès lors son envol.
Une année s'est écoulée et le cap semble maintenu. Florent accueille chaleureusement celles et ceux qui souhaitent découvrir notre activité, grimper sur des passages de qualité ou encore juste se retrouver et passer ensemble un excellent moment.



Bon vent Flo!

1 commentaire:

  1. Rock en Stock a été pour moi bien plus qu'une salle d'escalade dédiée à l'entraînement; ce n'est pas seulement le corps qui a maturé au long des parois, c'est aussi l'esprit qui a grandi au fil des discussions avec la fine équipe, qui s'est poli au gré des difficultés silencieuses des blocs et des voies. Depuis le Pérou où j'écris, Grimpe Ouest, Rock en Stock, reste toujours dans ma tête comme l'épicentre où j'ai débuté la grimpe, où j'ai grandi aussi. Merci Mons pour le Siddartha de Hesse que tu m'as confié un jour. En pensant bien à vous tous, à la grimpe qui nous fait prendre de la hauteur, hasta luego, Gabriel

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